Bilan du tremblement de terre à Médéa : des blessés légers, des habitations et un CEM endommagés

tremblement de terre à Médéa

Le tremblement de terre de magnitude de 5,0 degrés sur l’échelle ouverte de Richter enregistré dimanche 10 avril à 18h48, à 13 km à l’est de Tablat, nord de Médéa, a créé un mouvement de panique. Cinq personnes, dont deux femmes et un enfant, ont été légèrement blessées, selon un premier bilan établi par la Protection civile. Le tremblement de terre a endommagé des habitations et un CEM, selon la même source.

Les blessés, issus des commune de Mihoub et Mezghena, relevant de la daira de Tablat, ont été évacués par des voisins, dès les premiers instants de la secousse, vers une structure sanitaire de la localité d’El-Azzizia ou ils ont reçu les soins nécessaires, a précisé le lieutenant Tarek Belhachemi à l’agence APS. Suite à cette secousse tellurique, une dizaine d’habitations ont été superficiellement endommagées à Mezghena, Mihoub et El-Azzizia, a ajouté cet officier, précisant que des équipes pédestres de la Protection civile sillonnent les différentes zones d’habitations de ces trois communes, en vue de s’assurer de l’état des bâtisses, sécuriser les résidents et procéder à l’évacuation d’éventuels blessés.

Des habitations et un CEM endommagés

Selon un bilan définitif de la Protection civile, publié ce lundi 11 avril via l’agence officielle APS, quelques 76 habitations, individuelles et collectives, et un CEM ont été endommagés suite à ce séisme. La même source a fait état de l’effondrement total des murs de clôture de deux habitations individuelles, précisant que les dégâts matériels enregistrés ont été relevés à travers les communes de Mihoub, El-Azizia, Maghraoua, Mezghena et Guelb-El-Kebir.

Dommages corporelles

Le bilan des blessés est resté inchangé, d’après la même source, qui avait annoncé cinq blessés légers, dus essentiellement à la panique provoquée par la secousse téllurique. Sept personnes, qui étaient sous le choc, ont été prises en charge sur place par les éléments de la Protection civile, avant de les évacuer vers les structures sanitaires de la région pour recevoir des soins supplémentaires, a-t-on ajouté de même source.

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