Le rétablissement des services, une priorité des autorités locales de la région

Le séisme de vendredi 26 décembre qui a ébranlé la commune de Hammam Melouane vers 18h55 et localisé à 4km au nord-ouest du même endroit, a été ressentie au niveau des wilayas limitrophes telles qu’Alger, Médéa et Tipasa.

Cette secousse moins forte que celles des jours précédents, a eu lieu à peine trois jours après les dernières secousses qui ont eu lieu mardi 23 décembre (lire notre article) au niveau de cette belle région de la Mitidja qui vit actuellement au rythme des secousses telluriques continues.

La force de ce séisme a provoqué une grande panique chez la population de la Mitidja où certaines familles n’ont pas hésité à quitter leur foyer avec précipitation pour éviter le pire.

    « Comme les fois précédentes, nous avons fortement ressenti la secousse. Elle a duré plusieurs secondes et les immeubles ont été bien secoués. Les trois secousses de mardi dernier ont été plus fortes que celles de vendredi ».
    Explique un groupe de jeunes qui habitent un des quartiers au centre-ville de Blida.

    « Cette situation est devenue courante, car le séisme fait actuellement partie de notre vie »,
    lance un sexagénaire à notre direction.

Malgré le froid, des familles entières, femmes et enfants, vieux et moins vieux ont préféré rester devant leur immeuble pendant plus de quatre heures de peur qu’une autre réplique frappe plus fort. Certaines familles ont préféré passer le reste de la nuit dans la rue par crainte de répliques. Les heures qui passaient s’annonçaient très longues et le jour tardait à se lever. L’impatience et le désarroi total ont affecté toute la population. Fort heureusement, seuls quelques blessés légers et des dégâts matériels ont été enregistrés. Aucune victime n’a été déplorée. Sur les lieux, quelques habitations laissent apparaître des fissures dans les murs et quelques gravats à même le sol.

Les autorités locales se sont mobilisées pour porter secours aux citoyens et la situation s’est rétablie dans la soirée du vendredi où quelques répliques ont continué à se succéder. Dans ce contexte, le P/APC de la commune de Chebli, M. Abdelkader Khalif, a indiqué qu’une cellule de crise a été mise en place depuis la première secousse en vue de faire face à la situation. M. Khalif a fait savoir que la série de secousses qui frappe depuis plusieurs jours la région n’ont pas occasionné beaucoup de dégâts, fort heureusement. Non habitués aux séismes, les habitants de la commune de Chebli ont pris peur suite aux répliques répétées pour verser ensuite dans la panique.

« Des équipes de secours composées de psychologues et de médecins se sont déployées sur le terrain pour prendre en charge, sur le plan sanitaire et psychologique, les citoyens de cette localité » a tenu à informer M. Khalif, ajoutant que « toutes les dispositions ont été prises afin d’assister les familles et sécuriser les zones endommagées par ce tremblement de terre ». Pour faire une juste évaluation des dégâts, l’APC de Chebli a mis en place une commission ad hoc comprenant les représentants du CTC, les services techniques de la commune et de la circonscription de Chebli.

Par ailleurs, au niveau de la commune de Hammam Melouane, le tronçon routier reliant le chef-lieu de la commune au quartier El-Makrounate, qui a été fermé en raison de l’effondrement d’une partie de la chaussée, a été rouvert à la circulation.

Séisme.algerieautrefois


Que faut-il faire lors d’un tremblement de terre :
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